Les chroniques d'une jardinière ordinaire

Il y a 3 ans, mon mari et moi avons eu envie de planter un arbuste pour commémorer notre 20e anniversaire de mariage. En flânant au centre-jardin, nous avons eu un coup de coeur pour le berberis 'Concord'. Ce cultivar est merveilleusement compact et son feuillage, presque noir, se pare de petites fleurs jaunes au printemps. Malheureusement, du haut de ses 60 cm, il ne fait pas un grand effet, planté seul.. J'ai donc eu l'idée de l'associer avec des heuchères 'Lime Rickey' et 'Melted Fire' pour obtenir un beau contraste. Bien sûr, pour le moment, ça ne paie pas de mine, puisqu'il s'agit de bébés heuchères... Mais attendez dans un an ou deux!

Eh non! Il s'agit d'une clématite recta en train de monter en graines. Spécial, non?

J'adore découvrir les surprises que me réserve mon jardin chaque année: une belle talle de violettes sauvages jaunes ce printemps, une branche de spirée qui s'est marcottée toute seule et qui est depuis devenue un nouvel arbuste, un mini-plant de campanule venu de nulle part... Dernièrement, j'ai découvert une jolie fougère peinte, blottie sous le feuillage d'une branche basse de lilas. D'où vient-elle? J'ai ma petite idée là-dessus... J'ai déjà planté une fougère peinte dans une de mes plates-bandes; ça n'a pas été un succès, elle n'a pas vécu bien longtemps. C'était il y a quelques années mais j'ai bien l'impression qu'un petit spore, quelque part, a survécu et s'est implanté sous le lilas, trouvant l'endroit propice... Quoiqu'il en soit, c'est une belle surprise; j'aimerais bien, cependant, pouvoir l'admirer plus facilement sans devoir ramper sous le lilas! Je vais donc lui trouver un petit nid au jardin e

De mémoire de jardinière, je n'ai jamais vu un été aussi pénible pour le jardin... Le manque de pluie combiné à la chaleur ont eu un impact sur plusieurs de mes vivaces: les échinacées sont plus petites que d'habitude, les phlox font une floraison plutôt maigre, la physostegie ne fleurit même pas... Alors qu'il devrait être à son apogée, mon jardin fait carrément pitié. Supportant moi-même très mal la chaleur, je me suis contentée d'arroser mes potées; elles, au moins, sont belles! Il n'y a que la lavande qui semble apprécier ce régime sec: elle m'a donné une floraison record. Enfin, j'espère une amélioration bientôt, histoire de me rattraper avec les floraison plus tardives.

Pour les potées de mon patio, cette année, j'ai opté pour des coleus 'Black Dragon'... J'adore!

J'ai plusieurs arbres chez moi, ce qui fait que certains coins du jardin se retrouvent à l'ombre. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas y cultiver un petit quelque chose, bien entendu! C'est ainsi que j'ai eu envie de créer un petit coin "sous-bois" chez moi. D'abord, lorsque le printemps se pointe et qu'il n'y a pas encore de feuilles aux arbres, je peux y admirer des trilles ( Trillium ) et des sceaux de Salomon ( Polygonatum odoratum ); la petite pervenche ( Vinca minor ) offre ses premières fleurs et se mêle au lamier tacheté ( Lamium maculata ) pour tisser un tapis au pied des bouleaux. A l'aide de fougères ( Mattheuccia struthiopteris ) et de muguet ( Convallaria majalis ) , j'ai créé un couvre-sol parfaitement adapté à cette ombre; on se croirait dans une mini forêt. Et tout ce que j'ai à faire, c'est de contenir un peu le muguet en arrachant au printemps les tiges qui se sont aventurées un petit peu trop

J'adore prendre le temps de faire le tour du jardin, lentement, pour admirer chacune des plantes qui le composent, une par une. Quand je suis arrivée ici, il y avait une dizaine de vivaces; il y en a maintenant plus de 100. Le tour du jardin est un peu plus long à faire... tant mieux! J'accorde de l'importance à chacune de ces plantes parce que, pour la plupart, je les ai eues "bébé". Certaines proviennent de semis que j'ai materné pendant de longs mois, d'autres n'étaient au début qu'une petite tige prélevée chez un parent ou une amie. Même quand j'achète des vivaces au centre-jardin, je choisis autant que possible les plus petits pots. D'abord, je préfère largement avoir 4 plantes à 5 $ qu'une seule à 20 $; et puis, tout le plaisir n'est-il pas de regarder grandir son jardin? Je suis patiente; je sais que certains "bébés" ne fleuriront pas avant 2 ou 3 ans. Je ne cherche pas l'impact immédiat, sinon je me tournerai

Mon jardin est de plus en plus ombragé, à cause de la croissance de mes arbres; je me tourne donc davantage vers les vivaces qui se comportent bien à la mi-ombre. C'est ce qui m'a amenée à développer une véritable passion pour les heuchères; j'en possède une douzaine de cultivars. Mon dernier achat? J'ai eu un gros coup de coeur pour l'heuchère 'Silver Gumdrop', au feuillage magnifiquement argenté; sa floraison rouge n'est pas non plus dépourvue de charme. Jugez-en par vous même : (A noter que les grandes herbes sont ce qui reste du feuillage des scilles et des crocus, pas du gazon!) Comme mes heuchères sont presque toutes installées dans une seule plate-bande et que je dois alterner les différents feuillages afin d'obtenir un effet harmonieux, je peux vous assurer qu'il a fallu un véritable jeu d'"heuchère musicale" pour réussir à trouver le meilleur emplacement! Mais je crois que c'est assez réussi...

Si vous êtes de passage dans la Ville Reine et que vous souhaitez prendre un bain de nature, rendez-vous aux Allan Gardens; vous y trouverez six petites serres que vous pourrez visiter tranquillement... et gratuitement!

Soulevée d'enthousiasme par l'arrivée (enfin!) de belles journées quasi-estivales, je me suis empressée de préparer mes potées d'annuelles : alysse odorante, géraniums divers et, mon coup de coeur, coléus 'Black Dragon'. En fait, je fais toujours mes potées assez tôt, impatiente d'orner mon patio... Hélas, le printemps en dents de scie que nous connaissons cette année n'a apparemment pas fini de me faire grincer des dents! Après quelques nuits bien douces, voilà que le mercure a décidé de plonger vers le point de congélation. Et me voilà en pleine opération sauvetage d'annuelles; je dois rentrer une dizaine de pots dans la maison ET les surveiller pour éviter que mes trois charmants félins n'y fassent des ravages. Morale de l'histoire: ce serait peut-être une bonne idée que j'apprenne à cultiver la patience!

C'est très difficile pour moi de passer devant un centre-jardin sans m'y arrêter; toujours à l'affût de semences et de vivaces, je fais le tour sans me presser et c'est très rare que je ressorte les mains vides... Ma dernière visite m'a permis de mettre la main sur un beau pot de quatre-temps ( Cornus canadensis ) qui va être tout à fait à sa place dans mon petit coin de sous-bois. Et j'ai vécu un beau coup de foudre pour la lewisia... C'est une belle petite plante alpine de zone 4, qui mesure environ 25 cm de hauteur et qui tolère la mi-ombre. Les fleurs d'un beau rose vif surmontent une rosette de feuilles succulentes. En tout cas, c'est une vivace qui ne passe pas inaperçue! Il ne me reste qu'à lui trouver une place quelque part dans le jardin...

Dernière journée d'avril... Ouais, on a plutôt l'impression d'être en novembre! Du temps presque froid, de la pluie en abondance; le mélange pâturin-trèfle-mauvaises herbes qui me sert de pelouse n'a jamais été aussi vert! Mais pour le jardinage, ce n'est pas fameux... J'ai profité des quelques belles journées qu'on a eu, par-ci par-là, pour nettoyer mes plates-bandes mais il reste pas mal de travail à faire au jardin. Je suis hélas tributaire de la bonne volonté de Dame Nature... Et elle n'est pas généreuse cette année! En attendant, je planifie quelques plantations, il faut bien boucher les trous laissés par les vivaces qui ont succombé au cours de l'hiver. Après deux essais infructueux pour cultiver la tiarelle, une plante que j'adore, force est de constater que mon terrain ne lui convient pas. Je me suis donc rabattue sur l'heuchère 'Peppermint Spice' pour la remplacer. Voici donc le premier ajout à ma collection, cette ann

Avoir les deux mains dans la terre, les ongles tout sales et écouter chanter les p'tits zoiseaux... C'est pas ça, le bonheur?

Ouais, j'avoue que c'est macabre comme titre... Je suis pas mal avancée dans le ménage du printemps et force m'est de constater que plusieurs plants n'ont pas survécu à l'hiver, malgré la couverture neigeuse plutôt généreuse. J'ai plusieurs plants de certaines vivaces, comme les échinacées pourpres, les gaillardes 'Goblin', les sceaux-de-Salomon, l'épiaire laineux, etc, alors si je perds un plant, ce n'est pas vraiment un problème; je fais une division ou je bouche le trou avec autre chose (parfait quand on cherche une excuse pour acheter une nouveauté!). Malheureusement, il y toujours quelques vivaces que j'ai en un seul exemplaire et auxquelles je tiens beaucoup; celles-là, ça me fait de la peine de les perdre. Deux de mes ancolies ont disparu, dont la "Blue Star", que j'ai semé il y a deux ans et que je n'ai pas vraiment eu le temps de voir fleurir; le podophyllum pelté, qu'on m'a donné tout bébé et qui, manifes

Quand je dis qu'il n'a rien de mieux que d'être membre d'une société d'horticulture pour apprendre à jardiner... Une vraie mine d'informations! Justement, cette semaine, j'ai assisté à une conférence sur la reproduction des plantes à fleurs, joliment intitulée "Quand les fleurs se font l'amour", à la Société d'horticulture et d'écologie de Laval et c'était vraiment intéressant. On a beau connaître les bases (pistil, étamines, pollen, etc), j'ai appris plein de choses que j'ignorais. Petit bémol, l'introduction était un peu longue... Mais quand le conférencier est tombé dans le vif du sujet, je peux vous assurer qu'il a capté toute mon attention. C'est ça qui est bien, avec les sociétés d'horticulture : on a accès à des informations de qualité, on peut poser nos questions directement à des spécialistes et, pour moi, c'est la meilleure façon d'apprendre.

Mes graines de gyroselle ( Dodecatheon ) ont germé il y a à peu près deux mois (yeah!); mais, à les regarder, on dirait que ça fait deux semaines... Je sais, je sais, c'est une plante qui a une croissance très lente la première année, mais j'espère que mes bébés vont profiter un peu plus dans les prochains mois si je veux les introduire au jardin à la fin de l'été!

Je viens d'acheter des semences d'héliotropes ( Heliotropium arborescens ), comme ça, en passant. Le nom me disait vaguement quelque chose, la photo sur le sachet est très jolie et c'est indiqué qu'il s'agit d'une vivace. Toute contente, j'arrive à la maison, je sème mes héliotropes et je décide de faire une petite recherche pour en apprendre un peu sur cette plante... Déception! Il s'agit bien d'une vivace... rustique en zone 9! Bon, OK, ça me fera de bien jolies touches de violet au jardin... Il est même possible d'hiverner l'héliotrope dans la maison... Mais pourquoi vendre, dans un centre-jardin du Québec, des semences de zone 9 sous le nom de "vivaces"???

Je ne suis vraiment pas douée pour les plantes d'intérieur; à preuve, j'ai réussi à tuer à peu près toutes les espèces possibles. Les seules plantes qui arrivent à survivre chez moi, ce sont les violettes africaines. Alors je me contente d'en avoir plusieurs cultivars différents, ça fait un peu de vert dans la maison... Je dis bien "du vert" parce que j'ai toujours été incapable de les faire refleurir, malgré tous mes efforts en matière de fertilisation et d'entretien. Or, voilà qu'en ce moment, plusieurs de mes violettes préparent une floraison! J'ignore ce qui s'est passé, la seule chose que j'ai fait, c'est que je les ai rempoté deux fois au cours de la dernière année (plutôt qu'une seule fois). Serait-ce la clé du mystère? Aurais-je enfin découvert LE truc?

Si vous êtes comme moi, il y a fort à parier que ça vous arrive de tacher vos vêtements, en vous agenouillant dans le gazon par exemple. Eh bien, j'ai découvert un truc facile pour faire disparaître ces traces vertes... et ça marche! Il suffit de faire chauffer du lait jusqu'au point d'ébullition et d'y faire ensuite tremper la partie tachée. On attend quelques minutes, puis on lave comme d'habitude et voilà! Croyez-moi, j'ai réussi à faire disparaître tout le vert sur des souliers de toile blanche avec ce truc... Miraculeux!

- Dès qu'il n'y a plus de neige dans une plate-bande, je vérifie les étiquettes de chaque plante et je les refais au besoin (les crayons indélébiles ont quand même des limites!). Comme certains "spots" sont faciles à repérer (comme la grosse talle de physostegie, par exemple), cela me permet d'identifier, de mémoire, c'est quoi la petite affaires que j'ai planté à côté... - Avec toutes les espèces de vivaces et les différents cultivars que j'ai, impossible de me souvenir de tout! Je dresse donc chaque automne une liste complète de tout ce qu'il y dans les plates-bandes; au printemps, dès que telle ou telle vivace repousse, je la surligne sur la liste. Je peux ainsi savoir exactement lesquelles n'ont pas survécu. - Je taille les graminées au ras du sol le plus tôt possible; ainsi, je ne coupe pas la tête des nouvelles pousses et ça me permet de mieux les voir quand elles se manifestent. - Je retire les cônes à rosiers dès qu'ils ne sont

J'adore cette période du printemps où, au fur et à mesure que la neige fond, mes plates-bandes refont surface. Je suis toujours épatée de voir à quel point certaines vivaces sont précoces, comme les ancolies et les hémérocalles. Et les petites pousses des crocus, narcisses et tulipes me disent que j'aurais bientôt mes premières fleurs de l'année! J'aime particulièrement découvrir des surprises dans mon jardin... Tiens, le petit plant d'astrance fait deux fois plus de nouvelles tiges que l'année dernière... Ah, je ne me souvenais plus que j'avais changé les gaillardes 'Burgunder' de place... Coudonc, je ne me rappelais plus que j'avais planté des héliopsis à la fin de l'été! Évidemment, il y a parfois la déception de constater que telle ou telle plante n'a pas survécu; dommage mais, en même temps, ça fait de la place pour une nouvelle vivace, non? Chaque année, c'est magique: en redécouvrant mon jardin, plein d'idées e

Pas de doute, ça fond. Mes petits bouts de plates-bandes visibles, là où la neige s'est moins accumulée, s'agrandissent tous les jours. Je peux voir quelques heuchères fripées, le feuillage de la grande pervenche, les rosettes d'un sedum d'automne. Les crocus pointent déjà dans la terre à demi dégelée. Oui, ça commence à sentir le printemps... Je me sens plus légère et les mains me démangent de jouer dans la terre. J'ai hâte de ne plus voir tout ce blanc terne (et les diverses nuances de gris sale) et d'admirer le vert délicat des jeunes pousses, le jaune des narcisses et le bleu des scilles de Sibérie. Mais j'avoue que j'ai un peu peur... Avec notre climat si changeant, je crains une dernière tempête de neige, celle qui nous arrive parfois comme une claque en pleine face juste au moment où on dit adieu à l'hiver. J'ai espoir que ce soit le printemps, mais il y a comme un petit quelque chose qui me retient.

- Faire des tas de semis et constater, au bout de 2 ou 3 mois, que les semences en lesquelles on fondait le plus d'espoir sont les seules à ne pas avoir germé. - Se retrouver avec de la vigne vierge dans la haie de cèdres. - Continuer à arracher les maudites tiges de vigne vierge, année après années. - Planter des bulbes de tulipes jaunes en massif et s'apercevoir au printemps qu'il y en a une rouge dans le tas. - Ramasser les bulbes de tulipes fraîchement plantés dans le gazon parce qu'un écureuil est allé se servir dans le massif. - Acheter des semences et constater un peu plus tard que c'est pas pantoute les bonnes graines qu'il y avait dans le sachet (et donc se ramasser avec des gaillardes au lieu de roses trémières...). - Planter un tout nouveau cultivar d'échinacée, l'admirer pendant tout l'été... puis, s'apercevoir l'été suivant que ledit cultivar n'était pas stable et qu'il produit maintenant des fleurs sans pétales. -

- Voir les minuscules tiges naître après les semis. - Constater que notre vivace la plus fragile a survécu à l'hiver. - Respirer l'odeur de la terre mouillée après la pluie. - Faire une razzia à la jardinerie. - Y trouver LA plante qu'on recherche depuis 3 ans! - Avoir un coup de foudre pour le feuillage d'une nouvelle heuchère (ou d'un coleus, ou la couleur d'une échinacée, ou la fleur double d'une ancolie... Enfin, vous comprenez ce que je veux dire!) - Découvrir le premier crocus du printemps. - Admirer la première fleur de la bébé-vivace que l'on a planté 2 ans plus tôt. - Déguster une tomate cerise fraîchement cueuillie. - Admirer la danse des épis de graminées dans le vent. - L'excitation de créer une nouvelle plate-bande. - Rentrer sale, éreinté mais satisfait d'avoir bien travaillé pour le bien-être des plantes.

Depuis que je jardine, j'ai sans doute dépensé des centaines de dollars juste à acheter des étiquettes pour mes plantes. Mes plates-bandes sont tellement pleines que je n'ai pas le choix d'indiquer l'emplacement de chaque espèce si je veux m'y retrouver au printemps; je parcours alors le jardin avec ma liste de vivaces pour les localiser. Mais, à date, en plus de 15 ans, je ne suis pas arrivée à trouver l'étiquette parfaite, alors j'en change régulièrement, avec plus ou moins de succès... D'abord, je n'utilise pas l'étiquette qui est dans le pot à l'achat d'une plante; c'est du carton ou du plastique cheap, donc ça se décolore et ça s'efface. Et, de toute façon, une bonne partie de mes vivaces proviennent de semis, d'échanges et de boutures. J'aime bien les étiquettes en T, mais elles se cassent plutôt facilement; j'ai essayé les étiquettes droites en plastique, mais je trouve qu'on manque d'espace pour insc

Eh oui, les météorologues nous prédisent un printemps tardif et assez moche, ce que je suis tentée de croire quand je pense aux gros flocons qui tombaient hier... Mais je suis une incorrigible optimiste et j'ose espèrer que la neige ne sera bientôt plus qu'un souvenir et que mon jardin renaîtra d'ici peu. D'ailleurs, j'ai découvert les premières petites pousses vertes de la saison, sous le feuillage rabougri de mon hémérocalle 'Purple d'Oro' ! C'est pas bon signe, ça?

Comme je vous le disais, il y a quelques temps, je suis un peu (beaucoup!) obsédée par l'idée de cultiver des vivaces plus rares, alors j'achète souvent des plantes que je ne connais pas très bien. Cela m'expose donc à me retrouver avec des plantes envahissantes... Je m'en mords les doigts et je suis ensuite obligée de travailler fort pour m'en débarrasser. J'ai cependant eu le plaisir d'assister à une conférence sur les plantes envahissantes, dernièrement, à la Société d'horticulture et d'écologie de Laval; grâce aux informations transmises par la conférencière, Johanne Lauzon, je suis repartie avec une longue liste de plantes envahissantes (que je me promets bien de consulter avant de faire mes achats de vivaces!) et plein de trucs pour me débarrasser de ces indésirables. Je sens que ça va drôlement me faciliter la vie...

Quand j'ai commencé à m'intéresser au jardinage, je n'y connaissais absolument rien; j'ai donc beaucoup lu pour acquérir quelques connaissances de bases. Mais le meilleur conseil que j'ai reçu, c'est d'adhérer à la société d'horticulture locale. Je suis membre de la Société d'horticulture et d'écologie de Laval depuis 13 ans et c'est fou, tout ce que j'y ai appris et apprends encore! Les conférences, présentées par des experts chevronnés, touchent une foule de sujets variés et sont souvent très pratico-pratiques. J'ai pu assister à des ateliers divers (compostage, entretien des violettes africaines, élaboration de potées fleuries et de boites à fleurs, montage de décorations pour Noël, etc). De plus, les sociétés d'horticulture organisent souvent des visites de jardins (parmi lesquels on retrouve de splendides jardins privés, inaccessibles au grand public) et d'entreprises de production horticole.  Bref, adhérer à une

Bon, c'est encourageant, mes semis de gyroselle ont commencé à germer! Même chose pour les roses trémières 'Antwerp Mix', que j'ai déjà planté au jardin l'an dernier et dont j'ai bien hâte de découvrir la floraison. J'en ai fait de nouveaux semis, au cas où... De toute façon, des roses trémières, je n'en ai jamais trop!

J'ai déjà reçu les semences que j'ai commandé la semaine dernière! Et avec des instructions très détaillées, en plus. Chapeau, Gardens North! Malheureusement, il y avait aussi une petite note mentionnant qu'ils se retiraient à la fin de la saison... Trop dommage, moi qui avais trouvé la perle rare! Heureusement qu'il y avait des instructions détaillées; il n'y a que la gyroselle que je pouvais semer tout de suite, sans chichi (ce que je me suis empressée de faire, bien sûr!). Le trille rouge demande un cycle de deux périodes de froid entrecoupées d'une période de chaleur, de 3 mois chacune; je ne peux donc espérer voir de germination avant 9 mois! La corydale, elle, pourra sortir du frigo dans deux mois. Et pour ce qui est de l'actée, la meilleure manière de procéder, c'est de semer en pleine terre (je vais attendre encore un peu je pense!) car il faut plusieurs cycles, soit deux ans, pour obtenir des plantules. Je comprends mieux pourquoi certaines pl

En fait, je devrais plutôt écrire GROS coups de coeur, parce la plupart des plantes me plaisent! Mais il y en a que, pour diverses raisons, j'aime particulièrement. Rudbeckie trilobée ( Rudbeckie triloba ): Une myriade de "bébés" rudbeckies, c'est magnifique. Ça dure longtemps et les tiges robustes ne se couchent pas à la première pluie. Parfait pour le jardin d'automne! Verveine " Meteor Shower" ( Verbena bonariensis ): Dommage qu'elle soit annuelle! Je l'utilise par petits groupes dans mes plates-bandes, où elle apporte une jolie touche lilas pendant tout l'été. Superbe avec, justement, les rudbeckies trilobées... Scille de Sibérie ( Othocallis siberica Speta):  Des petits bulbes magiques! On en plante une poignée et on les oublie. Ils se multiplient à l'envi et, en quelques années, on se retrouve chaque printemps avec plein de fleurs d'un bleu inégalable! Le bonheur... Sceau de Salomon ( Polygonatum multifloru

Voilà, j'ai commandé mes semences chez North Gardens hier soir et je suis déjà impatiente de les recevoir. Il me semble que j'ai posé un petit geste concret pour la prochaine saison de jardinage et que cela me rapproche un peu du printemps...   J'ai été moins aventureuse que prévu dans mes achats et j'ai bien changé mes choix 4 ou 5 fois avant de me décider pour de bon (on ne peut malheureusement pas commander tout le catalogue, n'est-ce pas?). J'ai finalement opté pour des graines d'actée rose ( Actea rubrum ), de corydale ( Co rydalis aur ea ) et de trille rouge ( Trillium erectum ), en espérant avoir plus de chance avec cette espèce qu'avec le grandiflora ! Et, oui, j'ai aussi commandé des semences de D o decatheon pulchellum , dont j'ai parlé il y a quelques jours, superbe espèce qui porte le joli nom de gyroselle pauciflore en français (jamais entendu parlé...). Il ne me reste plus qu'attendre patiemment que le facteur me dépos

Chaque année, lorsque l'hiver semble s'éterniser, je trompe mon ennui en magasinant des semences. J'épluche de nombreux catalogues, à la recherche de nouveautés et de plantes inusitées pour enrichir ma collection de vivaces. Et, ratoureuse que je suis, je passe une commande que je m'arrange pour me faire offrir par mon mari pour la Saint-Valentin! Que voulez-vous, je préfère quelques nouveaux spécimens pour le jardin qu'une douzaine de roses (auxquelles mon tendre époux est allergique, de toute façon...). Mais, depuis quelques années, je suis déçue des semences offertes par les entreprises où je fais habituellement mes achats, les W.H. Perron, Veseys, Thomson and Morgan et autres. Non pas que les semences ne soient pas de bonne qualité, au contraire! Elles sont toujours fraîches et germent sans problèmes. Non, l'ennui, c'est que l'on y trouve pratiquement toujours les mêmes variétés de vivaces d'une année à l'autre; j'ai fait le tour des esp

J'adore avoir les mains dans la terre, mais déterrer une vivace pour la diviser, ce n'est pas une tâche que j'aime beaucoup. D'abord, il faut choisir LE bon moment, tenir compte des conditions météorologiques, forcer sur la pelle et faire ça assez vite pour que la plante ne souffre pas trop de l'exposition des racines. Personnellement, mes divisions sont rarement planifiées, je suis plutôt du genre spontané (Tiens, si je plantais un p'tit bout de monarde là?). Je suis donc devenue une adepte de la division express (ou de la division de paresseuse, c'est comme vous voulez)! Je veux multiplier une vivace? Pas de problèmes, je vais chercher ma pelle truelle (ou carrément une grosse cuillère si je ne la trouve pas sur-le-champ) et je tranche directement dans le plant. Évidemment, j'essaie de ne pas trop massacrer son apparence en opérant à l'arrière ou sur le côté... Je prélève un morceau comportant suffisamment de racines et hop, ma division est faite

Je l'ai dit, je suis passionnée par les vivaces; et, Dieu merci, il semble que j'ai le tour avec elles. Ce n'est malheureusement pas le cas avec les annuelles. J'aime les annuelles. Il y a tellement de variétés, tellement de belles couleurs, de quoi composer les plus beaux tableaux floraux! Et elles fleurissent tout l'été et même l'automne, c'est merveilleux. Sauf que, sans vouloir paraître paranoïaque, j'ai bien l'impression que les annuelles, elles, ne m'aiment pas... Même si mon jardin est surtout composé de vivaces, j'aime bien avoir des végétaux sur mon balcon en façade et sur mon patio. Alors, depuis des années, je me creuse la tête pour fabriquer des potées attrayantes qui, invariablement, dépérissent au fil de semaines malgré mes soins. Impatientes, mufliers, tagètes, nicotines, verveines... Autant de déceptions. L'agérate? Plus une seule fleur au bout de 3 semaines. Les osteospermums? Chez moi, c'est une floraison en de

J'en appelle ici au sens civique de chacun: respect pour le labeur des jardiniers! Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais chaque année, je me fais voler des fleurs. Je me lève un matin et mon bosquet d'hibiscus vivace a été vidé de ses fleurs ou les hampes florales des roses trémières ont été cassées et emportées. L'an dernier, je suis rentrée chez moi pour découvrir que ma plate-bande de tulipes, en façade, avait été dévalisée, les tiges florales soigneusement coupées au ras du feuillage. Et j'ai déjà dû sortir avertir des enfants qui faisaient une razzia dans mes crocus sous le regard bienveillant de leur maman... Comprenez-moi bien, je ne suis pas une maudite malcommode qui surveille son terrain comme un chien de garde, loin de là! La vue d'enfants en train de minoucher mon gros matou qui se vautre dans le gazon devant chez moi m'amuse toujours et tous mes jeunes voisins savent qu'ils n'ont pas besoin de sonner pour demander la permiss

Les minous du quartier se réunissent dans votre jardin et transforment vos plates-bandes en litière? J'ai peut-être une solution pour vous. J'ai essayé plein de trucs: le poivre de Cayenne, les tranches de citrons, les pelures d'oranges, etc. Rien à faire, je trouvais toujours des petits cacas un peu partout (et, pire encore, des petits plants à moitié déterrés). De plus, il fallait remettre le poivre de Cayenne après chaque pluie et changer régulièrement les tranches de citrons séchées. Un jour, comme ça, j'ai eu un flash et j'ai remplacé le poivre par de la poudre d'ail... Eureka!!! Plus de petites crottes dans le jardin! Évidemment, il faut en mettre une bonne quantité (achetez-la au Dollarama, ils la vendent pratiquement au gallon là-bas) et c'est un peu odorant (je vous conseille de limiter votre épandage aux endroits problématiques), mais je vous garantis que pas un seul chat n'osera s'approcher. Et l'odeur est assez tenace pour persist

Mon jardin, ce n'est pas un jardin (comme le chante si bien Vigneault)... c'est un ramassis de vivaces! Oh, j'ai quelques arbres, quelques arbustes et des pots d'annuelles, évidemment, sinon, ce serait bien bordélique... Donc oui, mon jardin a une certaine structure mais mes plates-bandes, elles, sont plutôt échevelées! J'adore visiter un beau jardin bien dessiné, je suis tout à fait capable d'en apprécier la beauté (j'ai été juge pour des concours, quand même!) mais je n'arrive absolument pas à créer cette harmonie chez moi. Pourquoi? Parce que je suis folle des vivaces! Je suis une collectionneuse compulsive, qui ne peut résister à bourrer le moindre espace libre avec le plus de vivaces possibles. Je ne peux pas me contenter d'une vingtaine d'espèces ou de cultivars soigneusement disposées, non; il m'en faut toujours des nouvelles! Des rares, des inusitées, des "coups de foudre", des "ah ben, je l'ai pas celle-là"

Bienvenue à vous! Depuis une quinzaine d'années, je me passionne pour l'horticulture... avec plus ou moins de succès. Au gré de mes lectures, des conférences auxquelles j'ai assisté et, surtout, des milliers d'essais et d'erreurs que j'ai pu faire, j'ai énormément appris. La passion est toujours là, aussi vivace, alors permettez-moi de la partager avec vous!