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Affichage des messages du mars, 2018

Redécouvrir le jardin

J'adore cette période du printemps où, au fur et à mesure que la neige fond, mes plates-bandes refont surface. Je suis toujours épatée de voir à quel point certaines vivaces sont précoces, comme les ancolies et les hémérocalles. Et les petites pousses des crocus, narcisses et tulipes me disent que j'aurais bientôt mes premières fleurs de l'année! J'aime particulièrement découvrir des surprises dans mon jardin... Tiens, le petit plant d'astrance fait deux fois plus de nouvelles tiges que l'année dernière... Ah, je ne me souvenais plus que j'avais changé les gaillardes 'Burgunder' de place... Coudonc, je ne me rappelais plus que j'avais planté des héliopsis à la fin de l'été! Évidemment, il y a parfois la déception de constater que telle ou telle plante n'a pas survécu; dommage mais, en même temps, ça fait de la place pour une nouvelle vivace, non? Chaque année, c'est magique: en redécouvrant mon jardin, plein d'idées e

Espoir d'un printemps

Pas de doute, ça fond. Mes petits bouts de plates-bandes visibles, là où la neige s'est moins accumulée, s'agrandissent tous les jours. Je peux voir quelques heuchères fripées, le feuillage de la grande pervenche, les rosettes d'un sedum d'automne. Les crocus pointent déjà dans la terre à demi dégelée. Oui, ça commence à sentir le printemps... Je me sens plus légère et les mains me démangent de jouer dans la terre. J'ai hâte de ne plus voir tout ce blanc terne (et les diverses nuances de gris sale) et d'admirer le vert délicat des jeunes pousses, le jaune des narcisses et le bleu des scilles de Sibérie. Mais j'avoue que j'ai un peu peur... Avec notre climat si changeant, je crains une dernière tempête de neige, celle qui nous arrive parfois comme une claque en pleine face juste au moment où on dit adieu à l'hiver. J'ai espoir que ce soit le printemps, mais il y a comme un petit quelque chose qui me retient.

... et les déboires aussi!

- Faire des tas de semis et constater, au bout de 2 ou 3 mois, que les semences en lesquelles on fondait le plus d'espoir sont les seules à ne pas avoir germé. - Se retrouver avec de la vigne vierge dans la haie de cèdres. - Continuer à arracher les maudites tiges de vigne vierge, année après années. - Planter des bulbes de tulipes jaunes en massif et s'apercevoir au printemps qu'il y en a une rouge dans le tas. - Ramasser les bulbes de tulipes fraîchement plantés dans le gazon parce qu'un écureuil est allé se servir dans le massif. - Acheter des semences et constater un peu plus tard que c'est pas pantoute les bonnes graines qu'il y avait dans le sachet (et donc se ramasser avec des gaillardes au lieu de roses trémières...). - Planter un tout nouveau cultivar d'échinacée, l'admirer pendant tout l'été... puis, s'apercevoir l'été suivant que ledit cultivar n'était pas stable et qu'il produit maintenant des fleurs sans pétales. -

Les petits bonheurs horticoles

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- Voir les minuscules tiges naître après les semis. - Constater que notre vivace la plus fragile a survécu à l'hiver. - Respirer l'odeur de la terre mouillée après la pluie. - Faire une razzia à la jardinerie. - Y trouver LA plante qu'on recherche depuis 3 ans! - Avoir un coup de foudre pour le feuillage d'une nouvelle heuchère (ou d'un coleus, ou la couleur d'une échinacée, ou la fleur double d'une ancolie... Enfin, vous comprenez ce que je veux dire!) - Découvrir le premier crocus du printemps. - Admirer la première fleur de la bébé-vivace que l'on a planté 2 ans plus tôt. - Déguster une tomate cerise fraîchement cueuillie. - Admirer la danse des épis de graminées dans le vent. - L'excitation de créer une nouvelle plate-bande. - Rentrer sale, éreinté mais satisfait d'avoir bien travaillé pour le bien-être des plantes.

La saga des étiquettes

Depuis que je jardine, j'ai sans doute dépensé des centaines de dollars juste à acheter des étiquettes pour mes plantes. Mes plates-bandes sont tellement pleines que je n'ai pas le choix d'indiquer l'emplacement de chaque espèce si je veux m'y retrouver au printemps; je parcours alors le jardin avec ma liste de vivaces pour les localiser. Mais, à date, en plus de 15 ans, je ne suis pas arrivée à trouver l'étiquette parfaite, alors j'en change régulièrement, avec plus ou moins de succès... D'abord, je n'utilise pas l'étiquette qui est dans le pot à l'achat d'une plante; c'est du carton ou du plastique cheap, donc ça se décolore et ça s'efface. Et, de toute façon, une bonne partie de mes vivaces proviennent de semis, d'échanges et de boutures. J'aime bien les étiquettes en T, mais elles se cassent plutôt facilement; j'ai essayé les étiquettes droites en plastique, mais je trouve qu'on manque d'espace pour insc

Signes de vie

Eh oui, les météorologues nous prédisent un printemps tardif et assez moche, ce que je suis tentée de croire quand je pense aux gros flocons qui tombaient hier... Mais je suis une incorrigible optimiste et j'ose espèrer que la neige ne sera bientôt plus qu'un souvenir et que mon jardin renaîtra d'ici peu. D'ailleurs, j'ai découvert les premières petites pousses vertes de la saison, sous le feuillage rabougri de mon hémérocalle 'Purple d'Oro' ! C'est pas bon signe, ça?

Encore les plantes envahissantes

Comme je vous le disais, il y a quelques temps, je suis un peu (beaucoup!) obsédée par l'idée de cultiver des vivaces plus rares, alors j'achète souvent des plantes que je ne connais pas très bien. Cela m'expose donc à me retrouver avec des plantes envahissantes... Je m'en mords les doigts et je suis ensuite obligée de travailler fort pour m'en débarrasser. J'ai cependant eu le plaisir d'assister à une conférence sur les plantes envahissantes, dernièrement, à la Société d'horticulture et d'écologie de Laval; grâce aux informations transmises par la conférencière, Johanne Lauzon, je suis repartie avec une longue liste de plantes envahissantes (que je me promets bien de consulter avant de faire mes achats de vivaces!) et plein de trucs pour me débarrasser de ces indésirables. Je sens que ça va drôlement me faciliter la vie...

Les sociétés d'horticulture, incontournables

Quand j'ai commencé à m'intéresser au jardinage, je n'y connaissais absolument rien; j'ai donc beaucoup lu pour acquérir quelques connaissances de bases. Mais le meilleur conseil que j'ai reçu, c'est d'adhérer à la société d'horticulture locale. Je suis membre de la Société d'horticulture et d'écologie de Laval depuis 13 ans et c'est fou, tout ce que j'y ai appris et apprends encore! Les conférences, présentées par des experts chevronnés, touchent une foule de sujets variés et sont souvent très pratico-pratiques. J'ai pu assister à des ateliers divers (compostage, entretien des violettes africaines, élaboration de potées fleuries et de boites à fleurs, montage de décorations pour Noël, etc). De plus, les sociétés d'horticulture organisent souvent des visites de jardins (parmi lesquels on retrouve de splendides jardins privés, inaccessibles au grand public) et d'entreprises de production horticole.  Bref, adhérer à une

Mes semis

Bon, c'est encourageant, mes semis de gyroselle ont commencé à germer! Même chose pour les roses trémières 'Antwerp Mix', que j'ai déjà planté au jardin l'an dernier et dont j'ai bien hâte de découvrir la floraison. J'en ai fait de nouveaux semis, au cas où... De toute façon, des roses trémières, je n'en ai jamais trop!