Les chroniques d'une jardinière ordinaire

Vous le savez, j'éprouve une affection particulière pour les plantes indigènes du Québec. Il ne s'agit pas toujours d'espèces spectaculaires car plusieurs d'entre elles vivent dans nos forêts et présentent des floraisons pâles et discrètes; mais ce sont justement ces caractéristiques qui leur donnent beaucoup de charme à mes yeux. Ces petites fleurs aux teintes douces me semblent pleines de mystères, comme si elles poussaient dans un royaume peuplé de minuscules fées...  J'ai pu me procurer, au printemps, un joli spécimen d'une de ces belles plantes de chez nous, la gaulthérie couchée ( Gaultheria procumbens ), que l'on connaît surtout sous le nom de thé des bois. J'ai d'ailleurs été ravie de constater qu'il était possible de trouver cette espèce dans le commerce (je ne suis pas trop adepte de la cueillette en nature, qui peut causer du tort aux écosystèmes). Les jardineries devraient s'efforcer de mettre encore plus en avant la flore de chez

J'étais tranquille chez moi l'autre soir et j'ai eu une idée, comme ça, de thème pour un article: le bonheur est dans le jardin. J'en aurais eu long à dire à ce sujet mais j'ai plutôt pensé à ma blopine Josée. C'est une évidence : elle sait si bien parler du bonheur sur son blog  Des mots et des images  (vous savez, le genre de textes qui font du bien...). En plus, elle jardine. Il n'y a qu'elle qui pouvait l'écrire, cet article!  Je suis donc ravie que Josée ait accepté mon invitation (un gros, gros merci!) et je vous laisse passer un agréable moment en sa compagnie. Oh, et admirez ses photos, elles sont superbes!        LE BONHEUR EST DANS LE JARDIN Quel bonheur que de recevoir une invitation à venir partager mes petits bonheurs au jardin. Merci Isabelle de me donner cette opportunité. «Le plaisir se ramasse, la joie se cueille et le bonheur se cultive.» Il m’arrive, à l’occasion, de me procurer un objet sur lequel est inscrit un message que j’aime

Il est intéressant, dans une plate-bande de vivaces, de cultiver des végétaux de tailles variées; c'est ce qui lui donne du rythme et de la profondeur, du fait qu'on peut planter de grandes espèces à l'arrière et de plus petites variétés devant elles.  La plante que je vous présente aujourd'hui est plutôt basse, elle mesure 30-40 cm; elle est donc parfaite pour l'avant de la plate-bande, même si elle a également fière allure en massif ou en bordure. Découvrons donc l'œillet de poète ( Dianthus barbatus ). (Photo : Pixabay) Aussi appelée œillet barbu, cette vivace originaire d'Europe et de certaines régions tempérées de l'Asie est de courte vie; on la considère souvent comme une bisannuelle mais elle se ressème facilement. Personnellement, je cultive le même cultivar au même endroit depuis près de 10 ans et il se débrouille tout seul pour se maintenir en place.  Les tiges de l'œillet de poète sont plutôt raides. Le feuillage est persistant et se compo

Et voilà, novembre est là et la saison de jardinage est terminée... Je ressens toujours un petit pincement au coeur lorsque je réalise que je vais devoir attendre de longs mois avant de retrouver mon jardin; bientôt, il sera enseveli sous une épaisse couche de neige, endormi jusqu'au printemps.  Mais c'est comme ça, c'est le cycle des saisons! Déjà, je regarde vers le jardin à venir mais, avant tout, il est temps de faire le bilan des joies et des déboires que mes plantes (mes bébés, comme je me plais à les appeler!) m'ont fait vivre ces derniers mois...  Une dizaine de nouvelles espèces de vivaces ont trouvé place dans mes plates-bandes, entre mes achats, mes semis et les plantules qu'on m'a offertes. Sans oublier la minuscule tige de sédum âcre prélevée dans la bande de gazon qui bordait un stationnement et que j'ai vue par hasard (mais qu'est-ce qu'elle faisait là?)... Mes semis de fin d'hiver ont été particulièrement satisfaisants: presque to