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Affichage des messages du juin, 2019

Indémodables géraniums

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Ils font partie des annuelles les plus populaires; on les aime en potées, en jardinières suspendues ou en balconnières. Remarquables pour leur floraison abondante, les géraniums de jardin ont toujours la cote. Au fait, saviez-vous que les géraniums dont on garnit nos pots ne sont pas vraiment des géraniums? Effectivement, les véritables géraniums sont des plantes vivaces qui ont peu à voir avec leurs cousins annuels, dont le nom est plutôt pélargoniums. Les deux espèces font toutefois partie de la même famille botanique, les géraniacées. Géranium Pélargonium Maintenant que nous avons mis le bon nom sur la bonne plante, parlons donc un peu de nos chers pélargoniums. Originaires au départ du sud de l'Afrique, les pélargoniums sont des plantes qui adorent le soleil et qui peuvent tolérer la sécheresse. Il faut donc éviter de les arroser à l'excès et s'assurer um bon drainage du terreau ou du sol, si on les plante en pleine terre. Pour maintenir

Miracle!

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Il y a quelques semaines, je déplorais la perte de mon héllebore 'Double Ladies Mix', qui a carrément pourri sous les pluies printanières... Mais, ô miracle! Ne voilà-t-il pas que des nouvelles feuilles viennent de faire leur apparition! Je croyais pourtant avoir enlevé tout le plant mais on dirait bien qu'il restait quelques racines encore saines. Je ne m'en plains pas, au contraire! Comme quoi Mère Nature ne cessera jamais de me surprendre... 

Le marcottage, une technique à connaître

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C'est bien beau de regarder pousser nos fleurs mais il faut parfois se mettre les mains dans la terre pour obtenir un beau jardin; de toutes façons, ça fait partie du plaisir, non? Si vous souhaitez multiplier vos plantes (et ainsi économiser des $$$) mais que vous n'êtes pas très porté(e) sur la division, je vous suggère une technique très simple qui donne de bons résultats: le marcottage. Beaucoup de plantes se marcottent d'ailleurs spontanément; c'est le cas de plusieurs plantes basses dont les tiges courent sur le sol, comme le lysimaque nummulaire ( Lysimachia nummularia ) et les lamiers ( Lamium). Cette technique peut être utilisée avec un grand nombre de vivaces et avec les arbustes à tiges plutôt souples (je l'ai déjà fait avec une spirée).  Il suffit tout simplement de choisir une tige de la plante qu'on souhaite multiplier, de la plier (sans la briser!) jusqu'à ce qu'elle touche le sol sur une certaine longueur et de la ma

Deux fois plutôt qu'une!

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Il y a des plantes, comme ça, dont on tombe amoureux au premier regard et qu'on s'empresse d'acheter sans les connaître. Je suis championne en la matière, ça m'arrive tout le temps. Je n'arrive pas à résister aux belles inconnues et je me retrouve souvent avec des surprises... Dès que j'ai vu la lewisia, mon coeur s'est emballé; il me la fallait! Une mignonne petite succulente, rustique en zone 4, parée de belles fleurs d'un rose éclatant... Elle avait vraiment tout pour me plaire! Je l'ai plantée et je l'ai bichonnée; c'était au printemps de l'année dernière. Après la floraison, elle a disparu tout doucement... Je ne me suis pas inquiétée, j'avais lu que la lewisia entrait en dormance au cours de l'été, ce qui est le cas de plusieurs vivaces printanières, d'ailleurs. L'hiver a passé, le printemps est revenu et j'attendais le retour de ma lewisia. L'attente se prolongeant, j'ai bien dû me rendre

Je joue au Dr. Frankenstein!

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Cette année, je fais une autre expérience: je tente une hybridation maison! J'ai plusieurs variétés d'ancolies chez moi et je me suis demandé si c'était possible d'en créer une nouvelle, juste pour le plaisir... Pourquoi pas, me suis-je dit? Puisque plusieurs ancolies sont présentement en fleurs, j'ai donc prélevé le pollen d'une d'entre elles et je l'ai glissé dans la fleur d'une autre variété. Il ne reste plus maintenant qu'à laisser cette dernière monter en graines pour récolter les semences.  Est-ce que ça va fonctionner? Aucune idée! J'ai choisi de mélanger une ancolie rose à fleurs doubles avec une blanche à fleurs simples, alors on verra bien ce que ça donne... Je vous tiens au courant!

Les zones de rusticité, qu'est-ce que c'est?

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Vous avez sans doute remarqué que, quand il est question de plantes vivaces, entre autres, je spécifie souvent "rustique jusqu'en zone x"; vous avez probablement remarqué la même mention sur les étiquettes des plantes au centre-jardin. Mais qu'est-ce que ça signifie? En fait, il s'agit d'une échelle de 0 à 11 qui indique la capacité d'une plante à résister au gel. Plus le chiffre est élevé, plus la plante a besoin de températures douces; oubliez donc tout de suite celles qui sont de zone 11: elles nécessitent un climat tropical!  Selon la région du Québec où vous demeurez, vous pouvez cultiver des plantes qui sont plus ou moins rustiques. Par exemple, à Montréal, ville située en zone 5, on peut planter des plantes de zones 1, 2, 3, 4 et 5. Par contre, si on habite à Val d'Or, en zone 2, on cultive celles qui sont de zones 1 et 2; une lewisia de zone 4 n'y survivra pas. Pour savoir dans quelle zone de rusticité se situe votre vil

Harmoniser les couleurs

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Un jardin, c'est un peu comme une toile blanche; on peut y composer le plus ravissant des tableaux. Eh oui, il y a un artiste qui sommeille en chaque jardinier... Je suis plutôt du type "laisser parler la créativité" alors, l'étude du cercle chromatique, très peu pour moi! Je me souviens d'avoir assisté à une conférence sur le sujet et la conférencière nous expliquait des principes incroyablement rigides en ce qui concernait l'harmonisation des couleurs au jardin; avec ces règles, il n'y a plus aucune place pour l'émotion et la créativité. Je me suis dit que jardiner comme ça, ça n'avait rien de plaisant... En fait, harmoniser les couleurs, c'est simple: il suffit d'éviter les combinaisons qui jurent trop, comme, par exemple, des tulipes rouges et jaunes sous un pommetier dont la floraison est d'un rose éclatant (une erreur que j'ai déjà faite!). Il existe quand même quelques petits trucs  pour obtenir un joli coup d'

Hiver meurtrier

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Maintenant que le printemps est bien avancé, je termine le bilan des pertes hivernales... et la dernière saison froide a été particulièrement meurtrière pour mes vivaces. Je perds habituellement cinq ou six plantes chaque année; c'est normal, les vivaces finissent quand même par mourir un jour ou l'autre... Mais, cette fois, c'est une véritable hécatombe: il y en a plus d'une vingtaine qui ont succombé. Plutôt décourageant. J'ai quelques théories qui pourraient expliquer ce taux de mortalité élevé. D'abord, les accumulations de neige alternant avec plusieurs épisodes de verglas ont créé un couvert glacé qui a mis du temps à fondre et a produit beaucoup d'eau; j'ai d'ailleurs remarqué des signes de pourriture chez certaines des plantes mortes. De plus, l'été dernier a été tellement chaud, beaucoup de mes vivaces ont souffert du manque de pluie. Je crois que, déjà affaiblies par la sécheresse, elles n'ont pu faire face aux rigueurs hivernales