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Affichage des messages du septembre, 2020

Les cannas, pour une touche d'exotisme

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Je vous parle aujourd'hui d'une plante absolument superbe mais que je ne cultive malheureusement pas; en fait, j'en ai déjà eu mais son allure exotique ne convient pas vraiment à mon jardin, qui est plutôt champêtre. Par contre, pour qui souhaite rehausser son patio ou son aménagement d'un petit côté "forêt tropicale", les cannas sont tout indiqués. (Photo : Pixabay) Les cannas poussent à partir de rhizomes (tiges souterraines renflées) et c'est sous cette forme qu'il est plus économique de les acheter; on peut cependant se procurer des plants en pots sans problèmes. On les cultive au Québec comme annuelles, puisqu'ils ne survivent pas à nos hivers, mais il suffit de déterrer les rhizomes à l'automne et de les entreposer pour les réutiliser l'année suivante. On les traité comme des bulbes tendres. Originaires des régions tropicales d'Amérique, les cannas produisent de grandes feuilles semblables à celles des bananiers; elles peuvent êtr

La cueillette en nature: prudence!

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Il nous arrivé à tous, lors d'une balade à la campagne ou en forêt, de nous extasier devant la beauté des fleurs sauvages. Or, si ça ne pose aucun problème de cueillir quelques marguerites ou une brassée de verges d'or, il en va tout autrement en ce qui concerne certaines espèces de notre flore. (Photo: Pixabay) J'avoue qu'il m'est arrivé à quelques occasions de prélever un plant ici et là en nature; pourquoi payer pour un pot de verges d'or ( Solidago canadensis ) en centre-jardin quand il y en a des centaines dans les champs? De même, j'adore l'aster à feuilles cordées ( Symphyotricum cordifolium ) mais il est assez difficile à trouver sur le marché; or, il pousse à foison dans mon coin... Mais ce n'est pas un geste que je pose à la légère! Il y a certaines précautions à prendre avant de rapporter un spécimen sauvage pour le jardin. Comme toujours, bien s'informer est primordial; c'est la seule manière de ne pas commettre une b

Les sédums, à l'épreuve des conditions difficiles

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Si vous êtes à la recherche de plantes vivaces qui supportent très bien la chaleur et la sécheresse, les différentes espèces de sédums sont pour vous. En effet, ce sont des succulentes suffisamment rustiques pour survivre à nos rudes hivers. Ils sont parfaits pour les rocailles, les jardins alpins et la culture en auge. Mais rien ne vous empêche de les intégrer à une plate-bande mixte! Les sédums, aussi appelés orpins, sont souvent des plantes basses qui peuvent être utilisées comme couvre-sol. Je vous en présente quelques espèces : - Sédum âcre ( Sedum acre ) : On le connaît aussi sous le nom de poivre des murailles. C'est une petite espèce rampante d'environ 10 cm de hauteur; elle produit des fleurs jaunes en forme d'étoiles de juin à septembre. Son feuillage est persistant et, attention, il est toxique. (Photo : Pixabay) - Sédum réfléchi ( Sedum reflexum ou Sedum rupestre ) : Il s'agit d'une espèce qui produit également une floraison jaune en été; un peu plus hau

Ma bien-aimée monarde

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Non, il ne s'agit pas d'une plante parfaite et certains jardiniers préfèrent carrément l'éviter mais, chez moi, elle fait partie des incontournables. J'ai un gros faible pour ces fleurs échevelées qui ajoutent une touche spéciale à mes plates-bandes. (Photo : Pixabay) L'espèce que l'on trouve habituellement sur le marché est Monarda didyma ; elle est originaire de l'est des États-Unis. On peut se procurer des plants dans tous les centres-jardins mais on peut également acheter des semences et faire ses propres semis, les graines germent facilement. La monarde, donc, est une vivace assez haute (autour de 1 m); ses tiges assez rigides ne nécessitent pas de tuteurage. Pour une floraison optimale, il est conseillé de la planter au plein soleil, bien qu'elle puisse tolérer un emplacement mi-ombragé. Le feuillage de la monarde est aromatique et ses feuilles peuvent être utilisées en tisanes; elles auraient, selon les herboristes, des propriétés diges

5 astuces pour le jardin

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Inspirée par l'un des thèmes proposés par la Blogo qui déchire, j'ai eu envie de partager avec vous quelques petites astuces que j'ai développées au fil de toutes ces années passées à jouer dans mon jardin. Oh, rien de très compliqué, des petits trucs qui permettent d'épargner du temps, de l'argent et de profiter davantage de ce merveilleux loisir! 1. Multipliez vos nouvelles vivaces avant même de les planter. Au moment de faire l'achat d'une vivace, jetez un petit coup d'oeil dans le pot: il n'est pas rare d'y voir une petite tige secondaire comportant elle aussi un petit bout de racine... Au moment de la plantation, séparez ce "bébé" du plant principal: voilà, vous obtenez un 2 pour 1! Ce n'est pas de la radinerie, c'est tirer le meilleur profit de son achat. Cette année, j'ai réussi à détacher deux tiges du plant d'actée rouge que je me suis procuré; j'ai donc un beau plant bien installé dans le jar

Le sumac vinaigrier, un "pensez-y bien"

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Je vous présente aujourd'hui un arbuste que, esthétiquement parlant, j'aime beaucoup: le sumac vinaigrier (R hus typhina ). Son allure exotique est vraiment très séduisante. (Photo : Isabelle Frappier) Cependant, jamais je n'en planterais chez moi! En effet, le sumac vinaigrier est terriblement envahissant; il peut produire des drageons jusqu'à 5 m de distance. Originaire du Canada et des États-Unis, il a été introduit en Europe à la fin des années 1600 et est considéré comme une espèce invasive. Pour les chanceux qui disposent d'un très grand jardin, par contre, ce sumac peut s'avérer une bonne option. Haut de 2 à 6 m, selon les conditions, le sumac vinaigrier ne passe vraiment pas inaperçu. Très rustique, il tolère tous les types de sol et résiste même aux sels de déglaçage, ce qui en fait un bon candidat pour une plantation en bordure de rue. Le feuillage évoque un peu celui des palmiers; il est composé de grandes feuilles comptant plusieurs long

Une jolie vivace automnale : la chélone

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Et voilà, l'été tire à sa fin... Le temps s'est rafraîchi, les jours raccourcissent et le jardin change peu à peu d'aspect: place aux floraisons d'automne! Je vous parle aujourd'hui d'une vivace que l'on retrouve un peu partout chez moi: la chélone, aussi appelée galane ( Chelone oblica ). (Photo : Isabelle Frappier) Il s'agit d'un plante qui s'étend facilement : on plante une tige, il en repousse trois l'année suivante. En peu de temps, on obtient une belle grosse talle, sans que ce soit envahissant. J'ai acheté un tout petit plant il y a une dizaine d'années et, en en prélevant quelques tiges de temps à autres, j'ai pu en garnir plusieurs petits coin du jardin. Sa culture est facile, donc; pas de maladies, pas de bestioles et une reprise rapide lorsqu'on la divise. La chélone (prononcer "kélone") mesure de 60 à 80 cm de haut; ses tiges solides résistent très bien au vent et aux fortes pluies. Elles s&#

Des fleurs qui sortent vraiment de l'ordinaire!

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Le monde végétal est très vaste ; nous avons l'habitude des jolies floraisons de chez nous et de l'opulence exotique des plantes tropicales, que nous pouvons d'ailleurs cultiver en annuelles ou dans nos maisons. Il n'y a qu'à admirer la beauté des orchidées, des cannas, des violettes africaines, etc, pour apprécier la richesse de la flore du monde. Les botanistes ne cessent d'ailleurs de découvrir de nouvelles espèces. Mais certaines plantes, souvent méconnues, produisent des fleurs vraiment inusitées... Il y en a parmi elles qui ne sont particulièrement jolies, d'ailleurs! Mais il est intéressant de découvrir ces surprenantes créations de la nature. Je vous en présente quelques-unes. La rafflésie d'Arnold ( Rafflesia arnoldii ) (Photo :  Maizal Chaniago , Wikimedia Commons) Il s'agit de la plus grande fleur véritable au monde: elle peut mesurer jusqu'à 1 m de diamètre et peser une dizaine de kilos. Bon, personnellement, je me dis