Messages

Affichage des messages du octobre, 2020

En perdez-vous votre latin?

Image
Vous l'avez sans doute remarqué, les plantes portent deux noms: un nom commun, dit "vernaculaire", et un nom latin. Pourquoi utilise-t-on cette vieille langue que plus personne ne parle? C'est difficile à retenir, pourquoi se compliquer la vie? (Photo: Pixabay) Le système binominal en latin, utilisé par les botanistes pour nommer les plantes, permet la classification de celles-ci; et, bien franchement, c'est très pratique si on veut s'assurer de bien les identifier. Je n'entrerai pas ici dans d'interminables explications sur les travaux de Carl Von Linné, il y a d'excellents sites web pour en apprendre d'avantage si ça vous intéresse. Notons seulement que cette nomenclature s'applique également en zoologie pour l'identification de toutes les espèces animales; ainsi, Minet porte le nom de Felis catus. Le nom latin des plantes est toujours composé de deux mots, le premier représentant le genre (qui regroupe des plantes ayant les mêmes car

Dieffenbachia: les tropiques chez vous

Image
Je crois que tout le monde connaît cette jolie plante, même les gens qui ne connaissent absolument rien au jardinage. Notre mère ou notre grand-maman en avait très probablement un au salon... C'est sans doute la première plante d'intérieur avec laquelle j'ai fait connaissance, il y a bien longtemps!  (Photo : Isabelle Frappier) Le dieffenbachia représente manifestement un choix populaire chez les amateurs de plantes. L'espèce la plus fréquemment vendue est Dieffenbachia seguine , souvent appelée canne du muet. Originaire des forêts tropicales d'Amérique du Sud, elle est essentiellement cultivée pour son feuillage. Celui-ci est composé de grandes feuilles allongées, d'un vert foncé largement panaché de jaune ou de crème. Le dieffenbachia peut mesurer de 1 à 2 m de hauteur; en nature, dans des conditions optimales, il produit des fleurs blanches durant la saison estivale, mais les chances pour que cela survienne chez nous sont assez nulles!   (Photo: Pixabay) Le d

Petite FAQ de la jardinière ordinaire - 2

Image
Puisque la première FAQ que j'ai publiée il y a quelques temps a été favorablement reçue par vous, fidèles lecteurs/lectrices, en avant pour une seconde édition! (Photo : Pixabay) Les écureuils mangent mes bulbes de tulipes! Que faire? Effectivement, les bulbes constituent un mets de choix pour les petits animaux sauvages... Personnellement, je camoufle l'odeur des bulbes en saupoudrant de la farine de sang sur le sol tout de suite après la plantation (allez-y généreusement, ne vous gênez pas!). On peut également utiliser des granules de fumier de poule (comme ceux que propose l'entreprise ActiSol) mais c'est plus... odorant. J'avoue que j'ai les narines chatouilleuses et que je n'aime pas trop quand mon jardin pue. Est-il nécessaire de mettre les tiges à bouturer dans l'eau pour qu'elles développent des racines? Non, pas du tout. En fait, c'est une perte de temps; les racines qui se forment dans l'eau sont faites pour vivre... da

L'hortensia: magnifique mais pas si facile...

Image
Il reste un des arbustes les plus populaires et on comprend pourquoi quand on admire sa superbe floraison! L'hortensia ( Hydrangea macrophylla ) nous ravit avec ses gros pompons roses ou bleus. (Photo: Pixabay) Arbuste de taille moyenne (80 à 120 cm), l'hortensia ou hydrangée à grandes feuilles a un port arrondi bien caractéristique. Originaire du Japon, elle n'est cependant pas très bien adaptée aux hivers québécois. Il lui faut une bonne couverture neigeuse et, idéalement, une couche de feuilles déchiquetées à sa base (environ 30 cm) pour la protéger du froid. De plus, elle forme ses boutons floraux à l'automne; ceux-ci gèlent souvent au cours de l'hiver ou sont desséchés par le vent glacial. Bref, si on peut assez facilement garder l'arbuste, il n'est pas rare de ne pas avoir de floraison, à moins d'installer une protection pour préserver les boutons floraux. Il va sans dire qu'on ne taille pas (sauf les branches mortes) à moins de le faire tout d

10 plantes pour voir la vie en rose

Image
Il est presque impossible de visiter un jardin sans y rencontrer la couleur rose: elle est extrêmement répandue dans le règne végétal et pas seulement au niveau des fleurs, les feuillages aussi peuvent en être tachetés. Ce qui en fait une couleur vraiment très intéressante du point de vue horticole, c'est qu'elle se décline en une multitude de teintes et de nuances, du rose très pâle au fuchsia le plus éclatant. Je vous présente donc quelques espèces et variétés de ces plantes. Échinacée pourpre ( Echinacea purpurea ) On trouve aujourd'hui sur le marché un nombre incalculable de cultivars d'échinacées de toutes les couleurs; il s'agit bien sûr d'hybrides, travaillés pour obtenir cette grande variété. Mais tous ces cultivars proviennent à la base de l'espèce botanique, à fleurs roses.  Vivace pouvant mesurer jusqu'à 80-100 cm de hauteur, l'échinacée préfère  un emplacement bien ensoleillé, même si elle tolère la mi-ombre. C'est une plante robuste

Charmants coeurs-saignants

Image
Voici une autre vivace que je considère incontournable dans mon jardin (oui, je sais, j'ai beaucoup d'incontournables...). Je ne résiste pas au charme des coeurs-saignants, ou cœurs de Marie; j'adore ces petites fleurs toutes mignonnes qui pendent et donnent du mouvement à la plante. (Photo : Pixabay) Il existe une vingtaine d'espèces de coeurs-saignants ( Dicentra ), dont certaines sont indigènes au Québec; sur le marché, on en retrouve principalement deux. Dicentra spectabilis C'est le coeur-saignant le plus commun, celui qu'on trouvait dans les jardins de grands-mères autrefois; un indémodable, quoi! Il présente un joli feuillage légèrement découpé et peut atteindre de 60 à 75 cm de haut et autant de large. Au printemps, il développe des hampes florales arquées le long desquelles pendent des fleurs roses et blanches en forme de cœurs. On en trouve également des cultivars à fleurs blanches. Ce coeur-saignant aime les sols humides et se cultive à l'ombre où

Les petits jardins urbains

Image
Avec l'étalement urbain qui s'accélère au fil des ans, de plus en plus de gens doivent composer avec un jardin de dimensions restreintes. Cela pose certes quelques limites; inutile de songer à y planter une énorme astilboïde! Mais avec quelques astuces simples, on peut parfaitement arriver à créer un magnifique aménagement. (Photo: Pixabay) Jouez avec la verticalité Les petits jardins gagnent sont tout à fait propices à l'utilisation des plantes grimpantes, qu'elles soient annuelles ou vivaces. Un treillis placé devant une haie de thuyas ou une clôture par exemple, permettra à des thunbergias, des haricots d'Espagne ou à une clématite de s'y déployer pour une belle touche florale. (Photo : Pixabay)                                                       Clématite Les plantes qui atteignent une bonne hauteur sans être trop volumineuses sont aussi toutes indiquées pour les petits jardins. Parmi les vivaces, je vous suggère les croix de Malte (ou de Jérusalem), la mo

Élégants pieds d'alouette

Image
Les pieds d'alouette, ou Delphinium , sont des plantes vivaces absolument magnifiques, avec leur abondante floraison qui se décline en plusieurs couleurs; personnellement, je trouve les bleus irrésistibles. (Photo : Pixabay) Il existe de nombreuses espèces de pieds d'alouette ( Delphinium elatum, Delphinium grandiflorum, etc) et, au sein de celles-ci, les hybrideurs ont donné naissance à des séries plus spécifiques, comme les Pacific Giants et les Magic Fountains. Bref, tout ça pour dire qu'on en trouve un grand nombre de cultivars. Cette diversité fait en sorte que la hauteur des pieds d'alouette varie beaucoup; certains ne mesurent que 40-50 cm alors que d'autres peuvent dépasser les 180 cm. Ce sont des plantes qui apprécient le plein soleil et un sol bien drainé car elles craignent l'humidité.  (Photo : Pixabay) Le feuillage est bien découpé, donc décoratif en tout temps. Les grandes tiges florales forment de longs épis de fleurs simples, doubles ou semi-doub

Mon bilan du jardin - 2020

Image
Oh la la, la saison de jardinage a été costaude, cette année! Déjà, avec les canicules et la sécheresse qui a sévi en juillet, l'arrosage m'a tenue assez occupée. Habituellement, sauf pour mes nouvelles plantations et les plantes en pot, je laisse Mère Nature se charger d'abreuver mes protégées mais, cette fois, j'ai dû m'en mêler car plusieurs de mes vivaces montraient des signes de stress hydrique. De plus, le soleil a brûlé le feuillage de certaines d'entre elles. Heureusement, ce coup de pouce a permis au jardin d'être magnifique pour le reste de l'été! (Photo : Isabelle Frappier) Des nouveautés Évidemment, comme chaque année, je n'ai pas pu m'empêcher de faire quelques visites dans les centres-jardins de mon coin... J'avais également fait quelques semis à l'intérieur au cours de l'hiver (j'adore produire moi-même mes plantes, quand c'est possible). Enfin, j'ai eu la bonne surprise de trouver des plantules