La cueillette en nature: prudence!
Il nous arrivé à tous, lors d'une balade à la campagne ou en forêt, de nous extasier devant la beauté des fleurs sauvages. Or, si ça ne pose aucun problème de cueillir quelques marguerites ou une brassée de verges d'or, il en va tout autrement en ce qui concerne certaines espèces de notre flore.
J'avoue qu'il m'est arrivé à quelques occasions de prélever un plant ici et là en nature; pourquoi payer pour un pot de verges d'or (Solidago canadensis) en centre-jardin quand il y en a des centaines dans les champs? De même, j'adore l'aster à feuilles cordées (Symphyotricum cordifolium) mais il est assez difficile à trouver sur le marché; or, il pousse à foison dans mon coin...
Mais ce n'est pas un geste que je pose à la légère! Il y a certaines précautions à prendre avant de rapporter un spécimen sauvage pour le jardin.
Comme toujours, bien s'informer est primordial; c'est la seule manière de ne pas commettre une bêtise dont on se mordra ensuite les doigts. Donc, primo: identifier l'espèce qu'on souhaite prélever.
Est-ce une plante envahissante? Bien des jardiniers québécois souhaitent cultiver de l'asclépiade commune (Asclepias syriaca) car elle constitue la source d'alimentation exclusive du papillon monarque, une espèce en danger. Comme on trouve cette plante un peu partout, il est très facile d'en
rapporter chez soi; mais si vous n'avez pas un champ ou un grand espace non aménagé, oubliez-ça. L'intention est certes louable mais comme elle se répand à la fois par ses rhizomes et ses semences, vous finirez par en avoir partout!
Idem pour la salicaire pourpre (Lythrum salicaria); on la voit très souvent dans les fossés et sur le bord des cours d'eau car elle apprécie les sols humides. Et il faut bien admettre qu'elle offre une très jolie floraison; pas étonnant qu'on souhaite l'avoir chez soi. Elle est même disponible sur le marché. Il s'agit pourtant d'une plante très envahissante qu'on ne devrait jamais planter chez soi. Introduite d'Europe, elle s'est si bien adaptée ici qu'elle se ressème à qui mieux mieux et menace maintenant la flore indigène.
Dans un tout autre ordre d'idées, je ne vous apprendrai rien en vous disant qu'un grand nombre d'espèces végétales dont en danger ou même carrément en voie de disparition; c'est le cas de plusieurs plantes du Québec. Par exemple, les trilles blancs (Trillium grandiflorum), qu'on aperçoit en colonies dans nos forêts au printemps, sont classés parmi les espèces vulnérables; ce n'est donc pas une bonne idée de les cueillir, d'autant plus qu'il est possible de s'en procurer chez certains producteurs.
On peut être ébahi devant la beauté des orchidées indigènes du Québec, comme les différentes espèces de sabot de la vierge (Cypripedium acaule, Cypripedium calceolus); ce sont des plantes magnifiques. Elles sont cependant menacées. De toute façon, en les prélevant dans l'espoir de les cultiver chez soi, on est très mal récompensés; la plupart du temps, elles ne survivent pas au déplacement et si, par miracle, elles y arrivent, elles prendront alors de nombreuses années avant de fleurir.
En résumé, avant de ramasser une plante au gré de votre promenade, assurez-vous de bien l'identifier et de connaître son statut; vous pourrez ainsi jouer un rôle important dans la préservation de la flore de votre région. Et en évitant les espèces sauvages envahissantes, vous assurerez la préservation de votre jardin!
(Photo: Pixabay)
Mais ce n'est pas un geste que je pose à la légère! Il y a certaines précautions à prendre avant de rapporter un spécimen sauvage pour le jardin.
Comme toujours, bien s'informer est primordial; c'est la seule manière de ne pas commettre une bêtise dont on se mordra ensuite les doigts. Donc, primo: identifier l'espèce qu'on souhaite prélever.
Est-ce une plante envahissante? Bien des jardiniers québécois souhaitent cultiver de l'asclépiade commune (Asclepias syriaca) car elle constitue la source d'alimentation exclusive du papillon monarque, une espèce en danger. Comme on trouve cette plante un peu partout, il est très facile d'en
rapporter chez soi; mais si vous n'avez pas un champ ou un grand espace non aménagé, oubliez-ça. L'intention est certes louable mais comme elle se répand à la fois par ses rhizomes et ses semences, vous finirez par en avoir partout!
(Photo : Pixabay)
Idem pour la salicaire pourpre (Lythrum salicaria); on la voit très souvent dans les fossés et sur le bord des cours d'eau car elle apprécie les sols humides. Et il faut bien admettre qu'elle offre une très jolie floraison; pas étonnant qu'on souhaite l'avoir chez soi. Elle est même disponible sur le marché. Il s'agit pourtant d'une plante très envahissante qu'on ne devrait jamais planter chez soi. Introduite d'Europe, elle s'est si bien adaptée ici qu'elle se ressème à qui mieux mieux et menace maintenant la flore indigène.
(Photo : Pixabay)
Dans un tout autre ordre d'idées, je ne vous apprendrai rien en vous disant qu'un grand nombre d'espèces végétales dont en danger ou même carrément en voie de disparition; c'est le cas de plusieurs plantes du Québec. Par exemple, les trilles blancs (Trillium grandiflorum), qu'on aperçoit en colonies dans nos forêts au printemps, sont classés parmi les espèces vulnérables; ce n'est donc pas une bonne idée de les cueillir, d'autant plus qu'il est possible de s'en procurer chez certains producteurs.
On peut être ébahi devant la beauté des orchidées indigènes du Québec, comme les différentes espèces de sabot de la vierge (Cypripedium acaule, Cypripedium calceolus); ce sont des plantes magnifiques. Elles sont cependant menacées. De toute façon, en les prélevant dans l'espoir de les cultiver chez soi, on est très mal récompensés; la plupart du temps, elles ne survivent pas au déplacement et si, par miracle, elles y arrivent, elles prendront alors de nombreuses années avant de fleurir.
(Photo: Pixabay)
En résumé, avant de ramasser une plante au gré de votre promenade, assurez-vous de bien l'identifier et de connaître son statut; vous pourrez ainsi jouer un rôle important dans la préservation de la flore de votre région. Et en évitant les espèces sauvages envahissantes, vous assurerez la préservation de votre jardin!
Oh oui, la regarder puis en savoir plus.... Mais parfois la méconnaissance fait faire des bêtises. Je dis toujours aux enfants de regarder mais de ne pas toucher ^^
RépondreEffacerBises
Tu fais bien, car certaines plantes sauvages peuvent aussi être dangereuses... On n'a qu'à penser à l'herbe à puces! Bisous à toi
EffacerCoucou,
RépondreEffacerEffectivement, il faut faire attention car il y a des espèces qui se rarefies. Lorsque j'allais en montagne, il fallait rester parfois sur les sentiers pour éviter d'écraser les fleurs.
Si on veut préserver la nature, il est important d'avoir conscience de sa fragilité.
Bises
Tout à fait! Bisous à toi
EffacerCoucou,
RépondreEffacerJ'avoue qu'il est important de bien connaître la plante avant de la prélever dans la nature. Je ne pense pas que je m'y aventurerais.
Bisous
Ah oui, c'est essentiel! Bisous à toi
EffacerCoucou !
RépondreEffacerIl est très rare que je prélève des plantes dans la nature. Je l'ai fait deux fois pour ma rocaille avec des succulentes. Mais ensuite je n'ai pas assez la main verte pour faire ça.
Bisous
Ça ne fonctionne pas à tout coup, aussi je n'insiste pas si ça échoue. Bisous à toi
EffacerCoucou ! J’avoue que ça ne m’est jamais venu à l’idée de prélever une plante sauvage pour la ramener dans mon jardin, à part le muguet mais je n’ai pas réussi à le refaire pousser chez moi! Bisous
RépondreEffacerC'est fou, le muguet qui est pourtant très envahissant et dont il est presque impossible de se débarrasser est pourtant difficile à implanter parfois! Bisous à toi
EffacerCoucou ! C'est vrai qu'il vaut mieux bien de renseigner avant de cueillir. Je n'ai jamais cueilli de fleurs dans le but de les replanter chez moi je l'avoue. Des bisous
RépondreEffacerOh oui, s'informer est essentiel, surtout pour protéger la flore indigène. Bisous à toi
EffacerCoucou, petites on nous a toujours appris a regarder les belles fleurs mais de ne jamais les cueillir :)
RépondreEffacerEn effet, c'est toujours préférable de ne pas cueillir; si je ne suis pas certaine à 100% qu'il s'agit d'une plante qui pousse à foison ou si je sais que je peux me la procurer dans le commerce, je n'y touche pas.
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